L’ONDULEUR, INDISPENSABLE AVEC OSX
Résumé pour ceux qui sont pressés :
Avec l’énorme difficulté de récupérer, sous OSX, des fichiers exploitables en provenance d’un disque crashé, l’onduleur revient en première ligne… mais attention, pas n’importe lequel !
Pour ceux qui veulent plus de détails :
Il y a 6 mois environ, j’ai découvert tout à fait par hasard, que l’idée que je m’étais faite de l’onduleur, était totalement erronée.
L’onduleur, cet étrange bidule, ce truc qu’on nous conseille toujours d’acheter on se demande pourquoi, ce machin rendu indispensable par les contrats de maintenance, cette chose mystérieuse qui sort comme le lapin du chapeau magique à chaque incident informatique : “votre disque a rendu l’âme, normal vous n’avez pas d’onduleur !”
Idem pour les autres composants, pas étonnant qu’on l’ait tous un peu pris en grippe.
Comble, il en existe une ribambelle de modèles, des petits et des gros, des lourds et des légers, des “in line”, des “line interactive”, des “on line”, et pour les fauchés, des hybrides mi-onduleur/mi-prise multiple et dont le poids chevauche celui d’un paquet de cornflakes !… au secours.
Je pensais, tout comme vous probablement, que l’onduleur était la simplement pour éviter de perdre des fichiers en cas de panne de courant, donc que son utilité était discutable, car il n’y a pas des coupures brutales tous les jours, vous en conviendrez !
Pour ne pas mourir idiot, j’ai décidé un beau jour de m’y intéresser un peu plus. J’ai potassé tout, visité les sites web des constructeurs, pris les avis des commerciaux et des techniciens des différents fabricants.
Au final j’ai choisi un modèle en fonction de ce que mes investigations m’avaient appris.
Bien m’en a pris, au bout de six mois d’utilisation tous les problèmes que j’avais régulièrement avant ont totalement disparu. Et pourtant, j’accumulais les risques : mon poste est constitué d’un Macpro 3,2 Ghz blindé en RAM, un écran 30 pouces, une Isight, quatre disques internes de 1 To, deux disques externes LaCie 2 To FW800, et c’est sur ce même poste que je traite régulièrement les 7 disques externes/500 Go de dépannage des techniciens.
Avant ll’installation de mon onduleur, c’était la grande inquiétude à chaque copie importante de disque à disque. Si quelques problèmes bénins d’arborescence demeurent dans la gestion de tous ces disques, il faut préciser que je n’ai pas pris n’importe quel modèle d’onduleur et certainement pas une entrée de gamme.
Pour l’instant, retenons simplement qu’un onduleur de qualité est lourd, assez encombrant et cher. Laissez tomber tous les autres, les bon marché, les poids-plume et les minuscules, ce sont des gadgets inutiles qui n’existent que parce qu’il en faut pour tous les goûts et tous les budgets.
Le prix à payer est celui du passeport de tranquillité et vu sous cet angle, un bon onduleur est extrêmement bon marché !
C’est un achat sérieux (il y va de vos données), à faire chez quelqu’un qui connaît et qui est assisté techniquement par le fabricant. Eliminez de suite le Web et les pousseurs de cartons, qui connaissent autant l’onduleur que moi le gibolin ou le michachon en pâte molle !
Je suis convaincu aujourd’hui que le marché de l’onduleur est celui dans lequel l’utilisateur néophyte a le plus de chances de se tromper radicalement, de faire un mauvais achat. C’est normal, car tout est là pour se tromper ; ils ont tous un boîtier et à l’intérieur c’est le mystère ! Bien obligé de se rabattre sur les docs techniques, mais celles-ci sont tellement rébarbatives qu’on finit toujours par demander au vendeur du magasin… qui n’est souvent pas mieux informé que vous, contrairement au commercial du fabricant.
Quant aux boîtiers, ils se ressemblent tous, et comme ce qui se passe à l’intérieur entre un modèle et un autre ne se voit pas, l’acheteur a tendance à prendre le moins cher ou à mettre un peu plus d’argent pour avoir un modèle au look sapin de Noël, avec ses petites lumières qui clignotent dans tous les sens. Celui-ci ne sera pas forcément une meilleure affaire, voire pire.
Pour tout un tas de raisons techniques que j’aborderai dans une prochaine chronique sur le MacPro et la sauvegarde, je peux affirmer aujourd’hui qu’un onduleur de qualité est devenu incontournable avec OSX, car contrairement à Windows, il est extrêmement difficile d’effectuer une récupération de données sur un disque crashé, géré à l’origine sous OSX.
Par ailleurs, j’avais à mes débuts dévoré à quatre reprises, l’intégralité du manuel édité par Symantec sur les Norton Utilities. J’ai dû le lire quatre fois pour en assimiler son contenu !
Une chose m’avait frappé : Symantec affirmait que 90% des dégâts causés aux disques (donc aux fichiers) venaient des troubles de tension électrique, d’où aujourd’hui avec OSX, l’importance d’un onduleur régulateur de qualité et délivrant une tension parfaitement régulée.
Devant le nombre croissant de conseils d’achat pour nos clients, nous avons décidé de vendre des onduleurs. Nous avons choisi à cet effet un fabricant sur ses compétences, sa production, et son assistance technique sur site en cas de besoin.
Si vous souhaitez en acquérir un, il est possible que vous le trouviez un peu moins cher dans le commerce du web et c’est bien normal (voir plus haut).
Merci néanmoins de considérer notre modeste contribution comme un dédommagement du temps passé en investigation (un bon paquet d’heures, RV, débats, essais) et surtout de bien prendre en compte le fait que votre achat sera un réel investissement et pas une dépense inutile, comme dans 90% des cas, par manque d’information.
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“Merci de nous avoir sauvé du naufrage à maintes reprises…”